Il y a quelques jours j’ai vécu le décès de ma mère biologique. Et depuis, la vie m’amène dans un voyage… entre gérer les choses mondaines des funérailles mais aussi, sur le sens profond de la vie qui passe… et de la mort.
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Je n’étais pas préparée à ça, c’est arrivé d’un coup.
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Peu importe le type de relation qu’on a avec la personne qui décède – distant ou proche – ça crée un débalancement. Vraiment profond. Qui est au-delà de la relation de surface.
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Le lègue spirituel. L’héritage génétique. La lignée de femmes qui maintenant me revient réellement en responsabilité, le womb porteur de notre dessein. Toutes les femmes d’avant moi – et elles sont nombreuses – de l’intérieur, qui veulent tellement de choses…
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La mort est un portail lumineux quand on apprend à relaxer dans le noir, avec le cœur. Et la vie nous envoie différentes expériences de morts pour je crois toujours nous rappeler le sens de la vie, que parfois on oublie.
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Des avortements. Des fausses-couches. La mort imminente d’un proche. Les décès qu’on a peut-être pas totalement digérés, s’être permis de vivre et d’intégrer.
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La mort fait partie de la Vie, mais je trouve qu’on ne nous apprend pas comment accueillir, recevoir et vivre ces passages sacrés adéquatement et respectueusement. Comment s’y préparer aussi. Qu’est-ce que laisser aller vraiment.
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Parfois c’est nous qui avons peur de la mort, peur de mourir.
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Et souvent notre relation à la mort est superficielle, tragique, limitée par l’angoisse, la peur anxieuse.
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Mais je découvre ces temps-ci qu’il y a beaucoup plus à explorer et prendre soin dans ces passages cathartiques. Que dans le règne de la Nature, dans une perspective de guérison féminine, c’est un voyage beaucoup plus grand. Et que c’est dommage qu’on s’en donne très peu l’espace, parce que c’est une forme de guérison nécessaire pour mieux vivre notre vie.
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Au cœur du printemps où tout est en train d’éclore, je n’avais pas prévu ce ralentissement où la vie m’amène à mesurer, nuancer, ressentir encore mieux la terre, ce que fleurir veut vraiment dire.
Rachelle ~
Rachelle Menard
Rachelle